
Soixante-seize blockhaus, des constructions allemandes de la Seconde Guerre mondiale, répartis dans le seul territoire de la commune, cela méritait bien une étude ! Serge Colliou a présenté, à Ploudalmézeau, son ouvrage Les Bunkers de Saint-Pabu, fruit de plus de dix ans d’enquête, de recherche sur le terrain, de rencontres avec les habitants de sa commune comme avec les historiens et spécialistes du sujet.
Mettre l’histoire à portée du néophyte :
Il a souhaité « aider les néophytes et les propriétaires de terrains avec bunker à comprendre et mieux connaître le fonctionnement du camp de Saint-Pabu. De façon simple, sans entrer dans les détails techniques ».
Cela donne un ouvrage de plus de 200 photographies, 60 plans et cartes, des dessins et des analyses détaillées et la traduction de documents secrets qui permet au lecteur de comprendre ce que fut cette incroyable station radar.
Toujours en quête d’informations
« Ce travail long et passionnant nécessite de continuelles mises à jour ». Loin de les garder pour lui, l’auteur les met en ligne sur son site internet : www.bunkers-saint-pabu.fr.
Lors de la séance de dédicace, pas une personne qui soit passée sans apporter un témoignage nouveau, sans avoir à interroger un auteur trop heureux de partager sa passion. Alors, si vous dénichez au fond d’un tiroir quelque document oublié, en particulier des photos du camp juste après la guerre (ce peut être juste en arrière-plan sur une photo de famille), n’hésitez pas à lui faire signe !
L’article complet sur ouest France en suivant ce lien
					
indique les champs de mines autour de la pointe et le minage de la plage de Béniguet.  Nous y découvrons l’incroyable densité de barbelés et clôtures piégés installés par l’occupant. Les angles du bâtiment de « l’hôtel les Pins » servent de point de mesure pour positionner les espaces minés. Le mur nord de la maison « les Courlis » d’une hauteur d’1,70m délimite le nord de la position et cache un important champ de mine.
 Une clôture piégée, allant du nord au sud jusqu’à la route longeant la ravine de Béniguet définie les limites de la position. L’entrée se faisait par la route au niveau de la maison « la folie ». Au cours de nos recherches nous avons découvert que les allemands se servaient du cadastre français pour travailler les cartes.
C’est au centre Leclerc de Ploudalmézeau que sera présenté, vendredi 18 aout de 14 à 18h au cours d’une séance de dédicaces, le livre « les bunkers de Saint-Pabu ».
Dans le cadre de notre politique d’échange d’informations, un lecteur nous a transmis, un précieux témoignage et des photographies concernant cette maison de famille. ( Archives Gilbert Calvarin ).
ncé l’hypothèse que cette maison située à l’extrême nord des limites du camp se trouvait dans l’axe du radar et d’un tobrouk d’observation tous deux situés rue du Stade. Ceci pourrait expliquer sa destruction. Cependant d’autres raisons sont possibles, comme la proximité d’un poste d’observation construit à quelques mètres de l’hôtel…. A suivre.
le 4 Août. Pour ceux qui doivent le recevoir par la poste, vous le
 
 
 
 
C’est dans un des classeurs de Marie ange le Gleau
Troisième journée de recherche aux archives de Quimper en compagnie 

Saint-Pabu.
Nous avons pu étudier les rapports de gendarmerie et la correspondance entre les administrations locales. Un retour dans le passé qui nous donne un aperçu de ce qu’était la vie sous l’occupant.  Ces rapports sont une photographie de l’époque, ils nous ont permis de découvrir de nombreux indices qui viendront compléter nos connaissances. Par exemple: Saviez-vous que chaque commune faisait l’objet d’une notre des renseignements français (ministère de l’intérieur) dans laquelle était décrit la loyauté du maire et des habitants envers le régime de Vichy ? 