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Récente déclassification d’archives
Qui aurait imaginé qu’un des créateurs de James Bond
ait laissé ses traces à Saint-Pabu ?
C’est grâce à la récente déclassification d’archives secrètes britanniques, que nous avons appris que c’est le 30e Assaut Unit qui a sommé les Allemands du camp de Saint-Pabu de se rendre. Cette opération, qui a marqué la fin de l’occupation dans la commune, est restée secrète jusqu’à présent en raison de la mission très particulière de cette unité de commando.
Qui est le 30 Assaut Unit ?
Le 30 Assaut Unit a été créée et dirigée par Ian Fleming (l’auteur des livres de James Bond),
afin d’avancer avec les troupes de première ligne, pour capturer les codes, les cartes et le matériel secret allemands.
L’une de ces missions est la prise de la station radar allemande de St Pabu.
Les 11 et 12 août 1944, alertés par la Résistance locale, un petit groupe d’une douzaine de Commandos dirigés par le Lt Cdr Hugill (ci contre en 1944) et le Lt Van Cleef a réussi à convaincre la garnison allemande qu’ils faisaient partie d’une force beaucoup plus importante. 282 Allemands se rendent et le radar est capturé intact, fournissant des renseignements clés sur le système et les techniques allemands. Source : brittanyremembers.com
Pour leur action à Saint Pabu; Le lieutenant Hugill fut décoré de la Distinguished Service Cross ; le Marine Powell et le sergent McGrath reçurent la Distinguished Service Medal.
Le récit de la reddition … minute par minute :
Les représentants de la 30 Assaut Unit Association à Saint – Pabu
Dimanche 22 sept. 2024, Dave Roberts, Historien de la 30 Assaut Unit Association, le Major Ric Cole et le Sergent Dimaline du 30 commando Royal Marines sont venus spécialement d’Angleterre retracer le parcours de cette unité depuis le débarquement de Normandie. (Sur FB : 30 AU Living History).
C’est grâce à leur démarche que, depuis quelques jours, nous connaissons les visages et les noms
de ces jeunes hommes.
Portes ouvertes
A l’occasion de la célébration pour les 80 ans de la libération de Saint- Pabu une porte ouverte été organisée au bunker L479 et L410a, les deux principaux bunkers de la commune. Voici l’article paru dans le télégramme jeudi 15/08/24 :
Reportage TBO, la route des bunkers
Samedi 18 mai, le reportage « la route des Bunkers de Saint-Pabu » sera diffusé sur TBO. (Horaires non communiqué pour le moment). Il sera possible de le retrouver en replay sur TBO/TBSUD pendant 1 mois et dès demain après-midi sur YouTube en accès libre :
https://www.youtube.com/channel/UCyn4V02ZWxMt3UcsFwwx-Jg
Le reportage propose une exploration des vestiges de la guerre, avec un mélange de découverte des dunes sauvages et du village de Saint-Pabu. Ce parcours de 6km est en passe de devenir une référence dans la région pour les passionnés. A ne pas louper 🙂
Mise à jour du site
Cette actualisation intègre les découvertes les plus récentes ainsi que les activités de l’archéologie des bunkers dans la commune.
C’est dans cette optique que « La Route des Bunkers » est accessible en téléchargement libre. Ce document offre une plongée dans l’histoire locale, combinant habilement culture et randonnée. Une occasion pour les passionnés d’Histoire de s’imprégner de ces vestiges, en appréciant les beautés naturelles environnantes.
Pour rester informé de toutes les avancées et actualités, je vous recommande vivement de vous inscrire sur le site. Recevez ainsi régulièrement les nouvelles, les événements à venir et les découvertes palpitantes liées à « bunker archéologie ».
Les bunkers ne sont pas simplement des structures en béton, mais des pièces maîtresses d’une époque révolue. À travers cette mise à jour et l’accès à la « Route des Bunkers », plongez au cœur d’un passé captivant et laissez vous transporter par cette histoire singulière qui façonne l’identité de St. Pabu.
recherches sur AV43
Sur ce secteur, propriété des espaces sauvages du littoral il est particulièrement aisé d’étudier les constructions du mur de l’Atlantique. Il n’existe pas d’habitation ce qui facilite grandement les recherches. Cette position (le Broennou ) est en lien direct avec Saint-Pabu et l’Aber Benoit.
La visite de nombreux bunkers ( un 120, un 634 et un 601) et l’étude de ces vestiges a ponctué la journée. Un point à particulièrement retenu notre attention : Il existe un tunnel fortifié dont les ramifications nous mènent aux portes des différents bunkers. Une impressionnant chantier au centre de ce point d’appui.
Une date gravée dans le ciment frais
Lors de travaux de terrassement autour du L 479 nous avons mis à jour un puisard servant à la récupération des eaux de pluies. Sur l’un des bords une date est gravée dans le ciment : « 1944 » le format de l’écriture laisse à penser qu’il s’agit l’œuvre d’un ouvrier Français.
Une date est toujours intéressante. Saint-Pabu ayant été libéré le 18/08/1944, ce bunker n’a probablement pas servi longtemps pour sa fonction de guidage de la chasse. Une utilisation de seulement 6 à 8 mois, au maximum, est impressionnante étant donné le coût de la construction et la quantité de travail nécessaire pour un tel ouvrage. Nous ne savons pas non plus si les « tables Seeburg » ont eu le temps d’être installées.
Cependant, un témoignage confirme que le bunker a été utilisé : de nombreux appareils radio, cartes, documents de toutes sortes étaient présents dans le sous-sol après la guerre. Des bancs étaient disposés autour des socles des « tables Seeburg », ce qui aurait pu servir de plan de travail pour les opérateurs allemands. Le maillon de détection lointaine.
Des vestiges découverts lors de travaux de terrassement rue Avel Vor
Des vestiges découverts lors de travaux de terrassement rue Avel Vor
Lors de travaux de terrassement récents rue Avel Vor, des vestiges de la Seconde Guerre mondiale ont été découverts. Les découvertes comprennent les restes d’un bâtiment en pierre ainsi qu’une partie d’une tranchée couverte en béton (un tunnel). En outre, du matériel militaire a été trouvé, notamment une pompe.
Nous savons qu’à proximité de cet endroit, l’occupant avait construit une station de pompage servant à alimenter en eau la troupe ainsi que les nombreuses constructions bétonnées gourmandes en eau. N’oublions pas les réservoirs ou citernes dispersés dans le camp afin de prévenir les incendies en cas de bombardement. Certaine de ces réserves d’eau étaient aussi appelées « piscines », car les soldats y plongeaient lors de moments de détente.
La profondeur à laquelle a eu lieu cette découverte (5,80m !) correspond à une très large zone remblayée tant en profondeur qu’en surface. Elle nous indique qu’il y a eu de grands travaux de terrassement dans le secteur après la guerre.
Découverte d’une tranchée bétonnée
Une tranchée couverte a été mise à jour à proximité de la position du radar FREYA. Afin de se déplacer en toute sécurité, Les allemands avaient construit un réseau de tunnel, aussi appelé « tranchées couvertes ». Ce réseau permettait de se déplacer d’un point à l’autre du camp en toute sécurité.
Nous sommes actuellement à un carrefour de quatre tranchées s’étendant dans différentes directions : l’une menant vers le radar Freya, l’autre vers le radar Würzburg, une troisième vers les baraquements et la dernière vers le bunker L410a. Cela correspond au chemin qui repose sur le lieu de repos (les baraquements) et les lieux de travail (les bunkers et les radars). Le témoignage d’un enfant qui jouait dans ces tranchées nous a fourni des informations sur leur longueur et leur orientation.
Histoire du radar
Pour en savoir plus sur l’histoire du radar en général, vous trouverez les publications de notre ami Yves Blanchard sur le réseau social « Researchgate »en suivant le lien ci dessous : https://www.researchgate.net/profile/Yves_Blanchard3