Monsieur Philipe B. de Ploudalmézeau fait l’observation suivante :
Bonjour,
J’ai lu avec grand intérêt votre livre. Amateur de fortifications et résidant à Ploudalmézeau, j’ai parcouru à maintes reprises les rues de Saint-Pabu. Je connais donc l’emplacement des principaux ouvrages bétonnés. Ceux que je ne connaissais pas, je les ai découvert dans votre livre. Votre étude est très bien détaillée et illustrée. Son approche pédagogique la rend très accessible à tous et

agréable à lire. Je me permets une observation concernant le R134 :
«Je ne pense pas que l’on puisse nommer cette soute à munition comme un R134.
Ceci pour 2 raisons : Il y a qu’un seul compartiment et une issue de secours. Nota : Un R134 est visible près du rocher du crapaud à Tréompan ».
Voici la réponse que je peux vous apporter :

Pour faire face au manque de place, la soute à munitions a été réduite de moitié. Les allemands à l’étroit sur ce point d’appui (Re2) ont modifié le plan de l’ouvrage regelbau. Ces modifications sont dues à la configuration particulière du terrain ( cinq ouvrages se concentrent dans un terrain en pente d’environ 1200 mètres carrés). C’est après avoir étudié et mesuré les ouvertures, les portes et les aérations, puis en les comparant aux plans allemand que nous sommes arrivés à cette conclusion. (Il m’a fallu plusieurs visites et de longs débats avec les bunker-archéologue pour en arriver là !). Sur ce point d’appui des escaliers monumentaux sont la caractéristique des constructions du secteur.
Je reste bien sur ouvert à toutes vos observations.
A très bientôt
indique les champs de mines autour de la pointe et le minage de la plage de Béniguet. Nous y découvrons l’incroyable densité de barbelés et clôtures piégés installés par l’occupant. Les angles du bâtiment de « l’hôtel les Pins » servent de point de mesure pour positionner les espaces minés. Le mur nord de la maison « les Courlis » d’une hauteur d’1,70m délimite le nord de la position et cache un important champ de mine.
Une clôture piégée, allant du nord au sud jusqu’à la route longeant la ravine de Béniguet définie les limites de la position. L’entrée se faisait par la route au niveau de la maison « la folie ». Au cours de nos recherches nous avons découvert que les allemands se servaient du cadastre français pour travailler les cartes.
le 4 Août. Pour ceux qui doivent le recevoir par la poste, vous le
C’est dans un des classeurs de Marie ange le Gleau
Troisième journée de recherche aux archives de Quimper en compagnie 

Saint-Pabu.
Nous avons pu étudier les rapports de gendarmerie et la correspondance entre les administrations locales. Un retour dans le passé qui nous donne un aperçu de ce qu’était la vie sous l’occupant. Ces rapports sont une photographie de l’époque, ils nous ont permis de découvrir de nombreux indices qui viendront compléter nos connaissances. Par exemple: Saviez-vous que chaque commune faisait l’objet d’une notre des renseignements français (ministère de l’intérieur) dans laquelle était décrit la loyauté du maire et des habitants envers le régime de Vichy ? 
Il s’agit d’un dossier de 46 pages qui donne les directives d’implantation pour une station radar.
configuration du terrain, l’officier ouvre le dossier ‘DIRECTIVES POUR L’ÉDIFICATION’ et choisi un modèle de camp idéalement adapté au terrain. P32 on y trouve la configuration du camp de Saint-PABU.